Enquête sur le vol

[navré pour le retard, j'étais en hibernation ]

"Je viens avec toi."

Il se leva, et avant qu'Ailéron ne s'éloigne il l'attrapa par le bras.

"Attend, qu'une chose soit claire avant qu'on y aille. Je te suis pas par plaisir ou pour faire mon bravache."

Il le lâcha, comme si le contact le dérangeait. Le fait de sentir la peau d'un autre humain contre la sienne l'avait toujours dégouté au plus profond de lui-même. Il ne s'en était jamais accoutumé, sûrement parce qu'il n'avait jamais vraiment pu avoir de contacts avec les autres.
Il ne le supportait même plus de sa mère, et seul son père avait effacé cette frontière que Lamm avait dressé entre lui et le monde. Seul son père, comme toujours.

"Tu m'as sauvé la vie, j'ai une dette envers toi que je ne remplirais pas en t'oubliant dans mon rapport."

Avec un sérieux qu'à son âge personne n'aurait du avoir, il continua.

"Je te dois une vie, c'est pour ça que je viens avec toi."

Le jeune soldat y avait pensé pendant leur trajet jusqu'ici. L'héritage moral qu'il tenait de son père l'avait poussé à cette décision, bien qu'il risqua de s'engager sur une voie et de ne pas pouvoir en revenir...
Mais il lui semblait que c'était nécessaire, pour la suite.
Quelque chose lui soufflait que rejoindre ses rangs c'était se condamner à mort. Ceux qui l'avaient vendu ne l'avait pas fait parce qu'il était fils de gradé, ils l'avaient fait pour autre chose. Cette chose... il était sur que, à l'hopital, son père lui en avait parlé. Mais il avait oublié, les mots glissaient sur sa mémoires sans s'y arrêter. Il se mordit la lèvre inférieure, fronça les sourcils.

"Je serais discret."

Les deux compagnons continuèrent à avancer silencieusement. Mais quelques mètres plus loin, Lamm senti de nouveau son poumon le torturer, et du agripper Ailéron par la manche pour lui faire signe de s'arrêter.
Ils s'allongèrent derrière un rocher, restant ainsi indétectables. Alors que le militaire reprenait son souffle, un son étrange leur parvint.

"Que..."

Le mercenaire stoppa net Lamm et se leva. Le jeune homme le regarda s'éloigner sans un bruit, et disparaitre vers une lueur qu'il ne pouvait pas voir.
Lamm haussa les épaules et se rallongea.

Et le temps passa, sans qu'Ailéron ne revienne.

Inquiet, et momentanément soulagé de toute douleur, Lamm se leva et se rapprocha de complexe industriel. Les détecteurs auraient pu le prendre pour un animal quelconque, son terminal éteint et son poumon savamment dissimulé. Ils auraient pu, seulement ceux qui cherchaient à le tuer cherchaient à ce même instant à le localiser.
Et les ondes ne trompèrent pas les détecteurs.

Sans qu'il n'en sache rien, il resta accroupi au pied d'une pile de trois caisson assez énorme.

A l'instant même, un voyant s'allumait sur les consoles de la salle de contrôle, et sur le télécommande d'un ange...

[hrp: Ailéron est momentanément hors service, il m'a permit de lui faire quitter le topic. ]

Asynja avançait dans un couloir d'acier, qui menait à l'usine. Soudain, un bip-bip se fit entendre. Elle regarda, et elle put voir quelqu'un qui se cachait....ou qui avait l'air de se cacher. Ne prenant rien à la légère,elle se dirigea vers un micro qui lancait sa voix partout dans le complexe, selon la programmation...alors...il était encore dehors. Elle tappa quelque chose sur le clavier de la petite télécommande encore un peu et dit dans le micro:

-On fait du tourisme? Si tu ne veux pas que je sonne l'alerte, je te conseillerais de ne pas t'enfuir ou de faire le moindre geste. Des droides vont venir te chercher, et tu m'expliqueras ce que tu fais ici.


(tu entends sa voix, c'est sûr)

(xD trop dur la vie )


Lamm s'arrêta net en entendant la voix, espérant qu'on ne parlait pas de lui. Seulement il n'y avait personne d'autre dans les environs. Il baissa la tête, et la secoua de dépit.

"Et merde..."

Piégé, encore! Il continua de rager intérieurement, ce demandant au pasage où était passé Ailéron.
Puis, comme il n'avait pas le choix, il se leva lentement, levant également les mains, paumes ouvertes. Il n'avait pas le choix.
Il les posa sur sa nuque, attendant les robots sans rien dire, serrant seulement les dents pour ravaler sa colère.
Que n'était-il resté chez lui! C'était vraiment pas son jour de chance, ou alors on lui en voulait particulièrement.

Un instant, il hésita à se servir de... il grogna en secouant la tête. Plutôt rever que de faire ça. Il s'y refusiait, par fierté. Il n'en avait pas besoin pour s'en sortir.

Le soldat suivit les robots, sentant sa fureur augmenter d'un cran en sentant les menottes sur ses poignets. Enfin assit, il n'observa quasiment pas celle qui lui faisait face. Une phrase longuement répétée pendant sa formation venait de s'extirper de son subconscient, explosant dans sa tête.

*La rédition est une trahison!!!*

Il serra les dents et les poings. Continuant d'éviter le regard, ou même la totalité de l'ange, il parvint à grincer une réponse.

"La rédition est une trahison."

Pourquoi ça le prenait, il n'en savait rien. Il n'était même pas là pour les siens, mais parce qu'il avait donné sa parole. Il était là parce qu'on avait cherché à le tuer, et qu'il n'avait nul part où aller.
Il baissa la tête et fixa ses mains, une petite pointe d'amertume assombrissant son visage.

(hrp: Tyerrhi est mon perso contemporain, tu as face à toi Lamm Vega ^^ pas la peine d'éditer ton message, on fait avec )


Le soldat pencha la tête sur le côté, comme si le prénom lui était familier. Tyerrhi... Il avait l'impression de connaitre ce Tyerrhi, mais il savait que ce n'était pas lui. Pourquoi le prenait-elle pour ce fantôme de son passé? Il fronça les sourcils et la fixa brusquement. Un peu étourdi, il parvint à articulet quelques mots.

"Je... je ne suis pas Tyerrhi..."

Troublé, il détourna la tête. Il venait de s'apercevoir qu'il ne parlait pas à un gardien quelconque, mais à un ange. Contrôlant difficilement le tremblement de ses mains, il continua.

"Je ne vous dirais rien."

Il jeta un coup d'oeil lourd de sous entendu aux menottes, puis à elle. Il ne dirait rien temps qu'il aurait les mains liés.
Tyerrhi... Un souvenir refit surface, il se traita de cornichon diplômé. Tyerrhi était le prénom d'emprunt qu'on lui avait donné pour sa mission. Sa fausse identité. Et comme un imbécile il venait de se trahir!
Malgré sa maladresse, son visage resta de marbre, ses pensées imperceptibles.
N'était-il pas naturel de nier quand on se faisait prendre?

Lamm grogna de nouveau et se débattit entre les mains des robots, se tordant au point de sentir ses épaules craquer douloureusement. Il lâcha un gémissement et se laissa aller entre les poignes de fer des robots. Le souffle court, il toisa l'ange de son regard bicolore.

"Qu'est ce que ça peut vous foutre!"

Il ferma les yeux, serra les dents, son visage se crispant douloureusement. La prothèse ne l'avait jamais lâchée. Pourquoi à cette instant précis le torturait-elle à ce point?
Il lâcha un juron à mi-voix. Il n'était même pas là pour lui, il ne savait rien. Il n'était pas là pour lui, mais parce que quelqu'un, quelque part,voulait sa peau. Et ce quelqu'un devait être sacrément bien placé pour parvenir à contrôler en parti sa prothèse pulmonaire!

A travers ses yeux entrouverts, il s'aperçut qu'il s'était presque évanoui. Il ne jura pas, toute son énergie concentrée sur la prothèse défaillante. Complètement mou entre les deux robots, il murmura, sa voix jusqu'à lors assurée et forte devenue rauque et fragile.

"Aidez-moi... et je... je vous dirais ce que vous voulez..."

Il sentit à peine le masque à oxygène qui entreprit de soutenir son poumon valide, alors que l'autre s'efforçait de toute évidence à ne plus fonctionner. A un tel point qu'il ne pouvait plus imaginer que c'était la mécanique qui buggait. Non, c'était plutôt comme si quelqu'un drainait sa force hors de lui, l'empêcher d'utiliser la prothèse.

Puis il sentit le rayon de l'ange, et la chose disparut, comme chassée. Peu à peu, il reprit ses esprits, sentit son énergie revenir.
Il entrouvrit les yeux, regardant cette inconnue qui l'aidait alors qu'il était un intrus. D'une main, il repoussa le masque à oxygène et murmura.

"Merci..."

Ses yeux de couleurs différentes la remercièrent mieux que ses faibles paroles et que sa voix défaillante. Il resta allongé, jusqu'à ce qu'il puisse de nouveau respirer normalement. Un peu plus assuré, il continua.

"Aidez-moi... à m'asseoir... "

Il cru qu'il pourrait ajouter quelque chose, ce ne fut pas le cas. Il sentait encore la chose tourner autour d'eux, l'aura de l'ange uniquement la tenant à l'écart.

Malgré sa fatigue, Lamm redressa la tête, affolé à l'idée du scanner. Il connaissait assez bien l'entreprise et son matériel, puisqu'on leur en avait parlé en cours, pour savoir que la prothèse pulmonaire serait repéré, également la prothèse cardiaque, mais surtout, son terminal militaire qu'il portait sous sa veste, au poignet gauche.
Elle saurait alors d'où il viendrait et ce qu'il était. Elle joindrait la base Olari la plus proche, il serait considéré comme déserteur. Et ceux qui voulaient tant avoir sa peau l'auraient.

"Non, pas de scan..."

Il avait murmuré, tellement bas que s'en était presque inaudible. Il baissa la tête suite à un frisson, ses épaules se tendirent.
Il regretta tout son acharnement pour vivre et devenir comme son père. Ca ne lui avait rien apporté d'autre que des ennuis... Il ferma les yeux, et prit le parti de se calmer.
L'entité étrange était toujours, cherchant à l'atteindre sans le pouvoir. Se sentant en sécurité, du moins à ce sujet, avec l'ange, le soldat oublia momentanément. Il eut une pensée, pour Ailéron... Puis l'oublia à son tour. Il ne parlerait du mercenaire à personne. Il l'avait promit, et il lui devait bien ça. Avec un peu de chance, pendant qu'on s'occupait de lui ici, le mercenaire aveugle remplissait sa mission.
Lamm se détendit légèrement, avec une étrange idée en tête. Il ne mentirait pas à l'ange...

Les robots revinrent avec eau et scanner, et le soldat frémit en voyant l'appareil. Il allait se faire prendre pour de bon...

C'était compter sans l'ombre qui rôdait dans le coin. En évitant l'ange, elle se faufila entre les deux machines et plongea dans Lamm, le faisant sursauter. Le jeune homme lâcha un gémissement douloureux, mais rien de plus.
Son oeil naturellement noir devint or, alors que le synthétique arborait des reflets dorés. Lamm se sentit refoulé au plus profond de son corps, comme si on prenait sa place. Il ne vit presque pas ce qui se passait, il n'était plus qu'un spectateur.

Les deux robots jusqu'alors parfaitement calme semblèrent prit de convulsions, avant de se sauter dans les bras l'un de l'autre et de s'emmêler dans un effroyable bruit de grincement de métal. Puis ils tombèrent, boule informe d'acier, de mécanique et d'électronique.
Du même coup, le pied du soldat balaya l'air à un vitesse surnaturelle et frappa l'ange à la base du cou. Elle s'écroula, sans rien dire, évanouie.

Lamm sentit un poids s'enlever de ses épaules, son oeil noir et son oeil gris métallisé se fixèrent sur ce qui trouvait autour de lui.

"Merde..."

Il ne comprenait pas, mais l'occasion était trop belle. Il récupéra ses armes que l'ange avait posé sur la table. Elle ne connaissait pas son nom, il pouvait partir sans la tuer. Il s'en réjouissait presque...

Le soldat fouilla la jeune femme, récupéra sa commande et son passe, puis s'esquiva, passant toutes les portes sans la moindre difficulté.

Arrivé à l'extérieur, il longea les bâtiments, s'éloignant sans savoir où il allait. Il avait de nouveau l'impression qu'on le guidait, sans qu'il ne puisse réagir de lui-même. Il marcha, jusqu'à ce que son oeil synthétique et son guide invisible ne lui signale une présence inconnue. Il stoppa net, poussant sa vue au maximum, jusqu'à ce qu'il puisse distinguer un vaisseau, et un pilote qui ne semblait être ni plus ni moins qu'un gamin.
Toujours pas d'Ailéron dans le coin...
Le soldat se glissa comme un fantôme, jusqu'à surgir à deux mètres face à l'adolescent, sans le moindre complexe, bras croisé sur la poitrine.
Il le fixa droit dans les yeux, activant les multiples boucliers de son terminal.

"On peut savoir ce que quelqu'un de ton âge fait dans le coin?"

[hrp: c'est un peu long, fallait que je mette l'ange en arrêt, on est pas obligé de continuer en faisant des pavés.]

[Ok, mais normalement, tu pouvais pas voir mon vaisseau, il est sous camouflage optique ^^]

Aaron regardait autour de lui, attendant le commanditaire jusqu'à ce que quelqu'un ne se pointe sur le côté. Enfin, c'est ce qu'indiquait le détecteur de vies humanoïdes qu'il portait au côté parce que lui, il n'avait rien vu. La chose semblait s'approcher, aussi porta-t-il sa main gauche sur le manche de son sabre laser, prêt à dégainer pour trancher bras et gorge à un ennemi potentiel. Son coeur battait dans sa poitrine, mais à sa grande surprise, pas autant qu'il ne l'aurait pensé. C'était comme si l'action lui enlevait un poids de l'estomac. Mais quand un type assez jeune et en apparence... refait d'un peu partout l'aborda, il se détendit. Et arbora même une mine aussi arrogante et insolente que le permettaient ses seize ans :

"C'est la simili boîte de conserve qui m'parle ?"

Un sourire narquois s'afficha sur son visage somme toute assez mignon, malgré cet air rebelle et provocant que seuls les Pirates modérément jeunes possédaient. En plus, il était peut-être plus jeune, mais il était plus grand que lui, et ça, dans un esprit de mec ado sur un autre, c'était trèèèèès important ! Bref, il conserva pourtant son sérieux malgré ce minable petit numéro et retrouva une attitude très concentrée, persuadé qu'en cas de danger, son petit coucou Lunalii le tirerait d'affaire à la perfection :

"J'cherche un certain Lamm Vega parce qu'il faut absolument qu'on le récupère avant qu'il s'fasse buter. Et toi, qu'est-ce que tu fais là ?"

(Et Tadam! Me revoilà!)

Ailéron suivit l'étraange reflet durant de longues minutes.
En même temps que la lueur s'intensifiait de manière exponentielle, un bruit sourd se faisait entendre. Comme la voix grave d'une machine solaire.
Esquivant les gardes, Ailéron parvint sans encombre jusqu'à une gigantesque salle ronde, au centre de laquelle trônait un panneau solaire d'une taille plus qu'impressionnante!
L'appareil qu'il devait alimenter devait être particulièrement puissant!
Le mercenaire ne s'attarda pas dans cet endroit. Son infra rouge s'affolait devant la quantité de chaleur que dégageait le panneau.
Il choisit de poursuivre dans la direction où l'énergie solaire était emmenée. A travers de gros tuyaux.
Au fur et à mesure qu'il avançait, le nombre de gardes augmentait. IL allait devenir impossible de ne pas se faire repérer.
Il se glissa alors dans un recoin, et sortit son LAIV de sa poche. Puis il l'utilisa pour scanner l'uniforme d'un soldat.

*Mode: Scan. Vêtements: Bottes G38 de la filière Gospreed, noires. Pantalon en toile de l'armée de Aqualya de chez Armée et Cie, noir. Caleçon noir synthétique. Ceinture synthétiques pour rangemant de grenades, noire. Tee-shirt blanc premier prix chez Carrefour. Veste blindé de Tesson, noire. Cagoule de cambrioleur, noire. Gants de Decathlon, noirs. Armement: Mitraillette Laser Pandémium 26, chargeur de calibre 18mm, grenade simple, grenade simple, grenade solaire, poignard de lutte de type II. Autre objets: masque à oxygène, lampe de poche, carte à puce, numéro d'identité. Fin Du Scan. Enregistré?*

*Ouais.*

*Enregistrement terminé. Nom de la nouvelle tenue?*

*Rien à fou*** pour le moment! Z*

*Nom enregistré. *

Cela enfin fait. Ailéron changea de tenue en un éclair.
Plus à l'aide pour se mouvoir, il parcourut librement les couloirs, sans jeter un coup d'oeil aux hommes qu'il croisait, comme si il était en mission importante, et urgente.

(hrp: l'avantage d'être une boite de conserve mon gars...)

Lamm observa le pseudo ado sans aucune expression flagrante. Déjà que quelqu'un l'envoie chercher était assez particulier. Ensuite que ce soit pour lui éviter de se faire butter... Ca confirmait toute ses hypothèses en tout cas. On voulait sa peau.

"C'est drôle moi aussi je cherche ce gars, le monde est petit."

Il eut un sourire narquois, puis entendit un sifflement étrange que seul lui pouvait entendre, et se retourna, les sens en alertes, prêt à réagir... Mais rien, il ne vit rien, ne sentit rien approcher. Il n'y avait que son instinct qui lui soufflait de se méfier.
Toujours tendu, il rajouta.

"Toi t'es pas venu seul ou quoi..."

Puis il sentit la même présence que dans la cellule, fondre sur lui. Un ennemi invisible...

*Non un ennemi magique. N'essaye même pas de résister, ma puissance et milles fois supérieur à la tienne.*

*Vous êtes quoi vous...*

*Tu vas bientôt le voir, car je t'emmène avec moi.*

Le soldat jeta un coup d'oeil au garçon, et laissa tomber sur un ton ironique.

"Je crois que t'arrive un peu trop tard..."

La voix ria dans sa tête, avec une telle simplicité qu'il en fut déconcerté. Il sentit la présence peser de plus en plus sur lui, à l'en étouffer. Par réflexe, réflexe acquit au court des entrainements, il leva deux doigts et d'un geste d'une précision démoniaque il les enfonça sous sa mâchoire, là où l'os formait un angle. Il lâcha à peine un cri, si bref qu'il en fut attroce. Ses doigts se crochetèrent dans l'os, faisant sauter un rectange de céramique qu'il jeta aux pieds de l'ado inconnu.
Son autre main appuyée sur la plaie, le sang s'enroulant autour de son poignet, glissant entre ses doigts et dans le creux de la paume, il murmura du bout des lèvres.

"Tiens mon matricule, j'suis pas sûr que tu pourras ramener autre chose..."

Il cracha du sang mêlé à la salive, manqua de tomber à ge nou alors qu'une main invisible le rattrapait.

*Ca ne sert à rien...*

Conclusion narquoise et triste. Lamm jura, se disant que finalement il aurait mieux fait de laisser sa peau pendant l'une de ses interventions chirurgicales.

"C'était moi, Lamm Vega."

Il eut un rictus méprisant, avant de sentir son corps se tendre à l'extrème, une chaleur vive s'allumant au creux de son ventre. Il se plia en deux, sans parvenir à assourdir la douleur, qui gagna en puissance, le serrant dans ses bras pour le broyer.
Rapidement il ne sentit plus rien, ne vit plus rien, et ne fut plus rien. Comme aspirer par un trou noir, le soldat qui se tenait face au pirate se volatilisa, bien contre son grè.