Aëlya, l'Imaginati

Nom : Inconnu
Prénom : Aëlya
Âge : 26 ans
Votre rang personnalisé : /
Comment avez-vous connu Magic World : /

Physique

Taille : 1m70
Poids : 60 kilos
Couleur des cheveux : Noirs
Couleur des yeux : Verts
Tatouage, cicatrice, etc... : Un tatouage sur l'épaule gauche, celui d'un serpent.

Description détaillée : Aëlya est une jeune femme que l'on remarque tout d'abord au moyen de sa silhouette. Finement musclée et svelte, elle a tout de la grâce féline que l'on reconnaît dans la race elfique. Chaque partie de son corps semble atteindre une perfection que l'imagination humaine serait incapable de reproduire avec autant de détails. Elle n'est pas d'une taille exceptionnelle, elle est presque petite d'ailleurs, cependant sa manière de se déplacer lui confère une grandeur naturelle particulièrement intimidante.
Conservant un port altier et majestueux en toute circonstance, elle détient par là une allure de véritable souveraine que rien ne serait à même de faire fléchir, par la force ou par l'esprit. C'est sans doute cette démarche qui sème le trouble sur quiconque ose lever les yeux vers elle. Si d'ailleurs quelqu'un s'avise de la regarder de plus près, son visage délicatement hâlé est très nettement mis en valeur par son regard.
Un éclat d'émeraude plus profond par deux cercles noirs, où la couleur verte est déclinée dans toutes ses nuances de la plus sombre à la plus foncée. Un véritable bijou scintillant et envoûtant. Lorsque la situation l'exige, son visage naturellement charmant est contrasté par ce regard versatile, capable d'arborer la moindre émotion possible sans que son air doux en pâtisse. On peut certainement y voir quelque arrogance, de la fierté sans nul doute possible, toutefois il est tout aussi probable d'y croiser quelques lueurs de bienfaisance ou de détermination, l'une de ses plus grandes qualités. Ses pupilles cerclées de noir sont en parfait accord avec une chevelure brillante aux reflets noirs. Détachés jusqu'à la naissance de la nuque ou en chignon particulièrement soigné, ses cheveux ne sont qu'une autre extrémité de sa beauté féline et presque divine.
Ses tenues sont d'une rare variété, la plupart extraites de sa propre Imagination. Cependant, elle peut porter robe ou cape, tout ce qu'elle voudra, ses atouts physiques n'en seront à chaque fois que valorisés davantage.



Qualités : Loyale, déterminée, combative et très maligne.
Défauts : Dédaigneuse, hautaine, trop fière et un peu hargneuse.

Détails du comportement : La belle Imaginati est quelqu'un de profondément pétri par le Bien. Fille spirituelle des Faënarii, elle possèdera toujours un fond de bonté et de loyauté indéfectibles. Quoiqu'il arrive, elle n'est pas du genre à laisser tomber, quand bien même cela devrait l'épuiser jusqu'à la mort. Si on lui confie une tâche, elle mettra tout en œuvre pour y parvenir, quand bien même elle devrait y passer des mois, des années. C'est pourtant cette combativité qui peut lui jouer les tours et les revers les plus sévères qui soient. Si elle est plongée dans un objectif, elle peut parfois s'entêter et devenir plus butée qu'un être humain puisse l'être car elle n'admettra jamais totalement un échec de sa part. Aëlya est beaucoup trop fière pour s'avouer qu'elle a failli à une mission, aussi peu importante puisse-t-elle paraître aux yeux des autres. De plus son éducation auprès des prêcheurs et l'intensité unique de son don accompagnée de son rang de souveraine lui donnent cette hargne et cet air hautain propre à la noblesse la plus haute socialement parlant. Elle a une sainte horreur qu'on lui dicte sa conduite à moins que cela ne s'accorde avec ses propres opinions et ne se prive pas, sous ses airs parfaitement sympathiques et charmants, pour laisser tomber des remarques cinglantes aussi aiguisées que le tranchant de son esprit.

Magie

Race de votre personnage : Imaginati - Nymphe
Pouvoir personnel : Mise en forme de l'Imagination.
Description des effets de vos pouvoirs : Étant une Nymphe entraînée et extrêmement douée de par son éducation par les prêcheurs, la maîtrise de la Nature que possède Aëlya s'étend à toute forme élémentaire et naturelle. Son contrôle lui permet d'influer sur tous les éléments, la météo et les végétaux. Dans son pays d'origine, elle est sans nul doute la seule mortelle à avoir une emprise parfaite sur la totalité de l'environnement.
Ajouté à cela, c'est l'Imaginati de Faënaris. Son pouvoir de naissance, conféré par les Faënarii, permet à ce qu'elle imagine et ce à quoi elle pense de prendre forme réelle. Ainsi, elle peut faire presque tout ce qui lui passe par la tête en fonction de l'énergie nécessaire à la création de la pensée en question. Elle peut tout aussi bien pratiquer la télékinésie que créer une chaise ou une table, voire détruire une épée par la force de son imagination. De plus, sa puissance est d'autant plus grande puisqu'elle est appuyée dans sa totalité par la magie des Créateurs, elle bénéficie donc de leur soutien universel.

Faënaris, il y a des milliards d'années...

La nuit était claire sur ce tout nouveau monde. Une Lune scintillait de tous ses feux sur une terre à présent prospère où pourrait proliférer la Vie. Le continent principal de cette planète entièrement recréée par la force des Faënarii était sans doute le plus accueillant de tous, néanmoins l'action principale des Créateurs ne se déroulait pas là. Au beau milieu de l'Océan, loin de la nouvelle île, qui deviendrait sans doute elfique, de Tol Dolen, une autre forme se dessinait sur cet immense terrain aquatique aux reflets bleu nuit. Au premier coup d'œil, ce petit territoire était bien loin d'être naturel, la coupe que l'on apercevait à l'horizon n'avait strictement rien d'ordinaire, bien au contraire. En s'en approchant, on voyait immédiatement de quoi il s'agissait : une ville bâtie à même l'Océan. Constituée à sa base et dans les fondations les plus importantes avec des matériaux inconnus mais flottables, le plus frappant demeurait dans les nombreuses tours qui constituaient la grande Cité des Faënarii. Construites au moyen de verres de coloris variés et très bien accordés, c'était un véritable bijou architectural où les rayons lunaires avaient plaisir à se refléter et se confondre pour apporter une véritable lumière versatile. En revanche, la manière dont l'agencement était mené démontrait l'absence de toute trace primitive de la civilisation fondatrice, tout avait une apparence futuriste extrêmement bien conçue. Malgré la force rayonnante de l'astre de nuit, de nombreuses lumières artificielles étaient activées dans la ville, l'activité y était encore battante...

"Non, je refuse de laisser ce monde maintenant !
- Et pourquoi ? Nous possédons plus de connaissances que n'importe qui, pourquoi ne pas laisser simplement ce monde aux mains d'un émissaire à venir ?
- Parce que les talents que je vous ai déniché, je vous le rappelle, pourraient parfaitement servir à mener cette future humanité vers un avenir que nous leur choisirons pour leur bien.
- Réfléchis, Tallan : il nous suffit de programmer un enchantement avec toutes les données qui concernent le génie de notre peuple, et ce futur mortel n'aurait qu'à les utiliser pour maintenir l'ordre dans la société. Inutile d'imposer nos décisions, nous ne sommes pas des Dieux !
- On s'en rapproche tout de même pas mal...
- Mais ce n'est pas notre but. De plus, cette Base, la Cité dans laquelle nous vivons actuellement ne nous est d'aucune utilité réelle. Nous sommes des êtres de pure énergie, nous ne respirons pas, nous avons tout l'espace à notre disposition ! Pourquoi demeurer dans cette ville ?
- Elle a raison. Nos connaissances les plus complètes résident ici. Il nous suffit de laisser cette Cité à notre futur représentant mortel !
- Je ne suis pas d'accord ! Nous avons tant de possibles, et vous ne voulez pas les exploiter pour cette humanité ! Laisser ce monde à une créature inférieure me semble hors de propos.
- Alors votons. Ceux qui souhaitent l'avènement de l'Imaginati..."

Autour de la grande table du Haut Conseil, onze mains se levèrent. Les éminents membres Faënarii étaient tous baignés, comme leurs frères et sœurs, d'une douce aura blanche et mystique, signe de leur accès à l'Ascension. Vers la gauche, seule une main ne s'était pas jointe aux autres : celle de Tallan. Les bras croisés, il laissait courir son regard blanc cerclé de noir sur ses collègues, avec une vague impression de rejet peinte sur son visage. Avec un air à la fois fier et un peu sombre, il secoua la tête lorsque le Haut Dignitaire repris la parole :

"Ceux qui s'y opposent..."

Seul Tallan leva la main, sans aucune timidité, affirmant sa position avec une fermeté peu commune. Le vote n'était pas unanime, cependant la décision était déjà prise, malgré le refus insistant de l'ascendant.

"Onze contre un, la majorité est pour l'avènement de l'Imaginati. A nous maintenant de préparer l'enchantement... Tallan, où vas-tu ?
- Je refuse de coopérer à un tel dessein. Je me retire purement et simplement.
- A ta guise. Mais tâche de comprendre notre position...
- C'est déjà très clair.", rétorqua-t-il froidement.

Sans attendre, une fois levé, il disparut dans un bref éclat de lumière. Les Faënarii se regardèrent avec un air un peu déçu et triste, de voir que l'un des leurs ne suivait pas le mouvement unique de tout leur peuple. La cohésion étant un élément de base de leur société depuis toujours, une telle dissension n'apaisait pas tellement les esprits. Ils se levèrent et se dirigèrent donc vers la salle principale de la Base, bientôt rejoints par la centaine d'autres Faënarii...

Le Soleil remplaça la Lune au travers des vitres colorées de la Cité. Formant un grand cercle, la centaine de Faënarii était assise en tailleur, les yeux rivés sur une sphère lumineuse au milieu de leur ronde. Des chiffres, des lettres, des glyphes, des couleurs fusaient, se contorsionnaient et se fondaient dans la masse d'un enchantement très long et difficile à concevoir. Créer la Vie était une simplicité, mais s'attacher au moindre petit détail possible d'une seule vie était relativement ardu, plus encore lorsqu'il fallait prévoir le moment exact et la personne exacte sur qui il tomberait. Une heure passa, pas un bruit hormis celui de la Magie au travail ne résonnait dans la salle... jusqu'à ce que tout le monde relâche son attention de la sphère avec un air contrit.

"Vous l'avez senti aussi...?
- Oui, je n'ai pas rêvé.
- Il veut détruire la Cité pour ne pas la laisser aux mains de l'Imaginati.
- Nous n'avons qu'à le révoquer de son statut d'être ascensionné !
- Non, ce n'est ni dans notre manière d'agir, ni dans notre possibilité. Je sens qu'il nous cache quelque chose, je n'arrive pas à le percevoir aussi bien que son désir d'anéantir ces connaissances.
- Que faisons-nous ? On ne va tout de même pas le laisser faire !
- Un affrontement direct ne mènerait à rien. Achevons notre enchantement et lions le à l'avènement de l'Imaginati. Ainsi...
- ...il croira avoir réussi alors que nous aurons pu préserver la Banque de données pour notre futur émissaire ! Bonne idée !"

En tâchant de se focaliser davantage sur leur œuvre pour ne pas perdre de temps, les Faënarii s'employèrent à infiltrer tout le système magique et technologique de la ville pour attacher sa signature à l'enchantement prévu. Le Temps courrait et allait leur manquer...

Sur Tol Dolen, l'île la plus proche de la Base Faënarii, un écureuil était perché le haut d'un arbre garnissant la côte sauvage. Ses petits yeux curieux tournés vers l'Océan, il observait sans rien dire, grignotant une noisette avec appétit. Soudain, un bruit assourdissant perça le manteau de paix qui régnait sur le territoire, vrombissant comme jamais. Apeuré, le petit animal fonça dans les feuilles de son arbre et observa, tétanisé, l'événement. Un rocher gigantesque jaillissant des nuages fonçait droit sur l'Océan. Enflammé, traînant derrière lui une fumée masquant tout sur son passage, le projectile paraissait suivre une trajectoire parfaitement délimitée. L'écureuil se penchant davantage sur la branche et écarquilla ses petits yeux. La noisette tomba à terre. Le météore incandescent fusait droit vers la Cité Faënarii. Au moment exact où l'impact se produisit, un flash lumineux mena à une explosion qui retentit avec plus de bruit que la parcours de la météorite, entraînant une immense vague aquatique sur des kilomètres et des kilomètres à la ronde.
Dans la forêt du continent principal, là où la Porte inter dimensionnelle ralliant le monde à la Cité, parut frémir de ce souffle lointain, les arbres pliant sous la force dégagée. Le vortex bleu saphir, ouvert en permanence vers la Base des Faënarii se coupa brusquement. Le lien venait d'être rompu, aucune réponse énergétique ne semblait émettre de la Cité...

Faënaris, il y a 26 ans...

A l'aube d'une nuit assez douce, un jeune couple s'éveillait lentement. Tendrement enlacés, ils regardèrent avec amour le petit berceau qui se trouvait tout près de leur lit. Dans cette petite couche, ce petit nid doux, un bébé ouvrait les yeux, deux émeraudes qu'il tenait de son père. Ce bébé se révélait être une très jolie petite fille, portant un nom lui allant avec ravissement : Aëlya. Sa beauté était le plus beau cadeau de sa mère, une Nymphe au corps sculpté par les mains vertueuses de Dame Nature. Dans ce fier logis, à l'abri dans la campagne profonde, le Temps semblait ne plus avoir de prise, inefficace sur ces trois êtres baignés dans le bonheur du bien-être familial. Dehors, le gazouillis des oiseaux rythmait le lever du soleil, rayonnant de tous ses feux à travers les mille et unes gouttes de fraîche rosée. La brise était caresse sur le sol herbeux, mouvant les feuilles vertes des arbres dans une danse légère. Là où le paradis s'étendait, les nuages du destin commençaient à gagner le ciel.

On frappa à la porte avec une force peu commune. Le père, premier à se lever du lit, marcha jusqu'à la fenêtre de l'étage où ils se trouvaient et poussa un cri d'effroi. Les sorts de délocalisation n'avaient pas suffi. Revêtant rapidement une tunique, il s'empara de son épée après avoir regardé son enfant et informé son épouse de la situation. Il dévala l'escalier, arme à la main. Juste à temps pour voir la porte d'entrée voler dans la maison. Face à lui, trois hommes vêtus d'une longue robe noire, un sceptre chacun à la main. Ils avaient l'air vieux, fatigués et usés. Leur teint était plus pâle que la mort, aussi pâle que la pierre circulaire ornant leur sceptre. Malgré cette apparence dégénérescence, une lueur féroce et mauvaise brûlait leurs regards gris, presque blancs. La voix du prêcheur au centre s'éleva avec force et assurance :

"Tes pitoyables défenses n'ont pas fait le poids face à nous, ce n'est pas toi qui fera exception ! Donne-nous l'enfant et il ne te sera fait aucun mal !
- Jamais notre fille ne tombera entre vos mains, démons !
- Comment oses-tu ?! Nous, Faënarii, créateurs de ce monde, serions des démons ? Impie, brûle donc dans les feux de notre colère !"

Le mage brandit son sceptre qui s'éclaira d'une puissante lumière blanche au moment où le père poussa un hurlement et disparut dans une gerbe de flammes orangées. Consumé par la puissance des prêtres. Ceux-ci voulurent monter à l'étage quand ils virent la mère s'enfuir au dehors sur un cheval, elle tentait de leur échapper. Le prêcheur resté en retrait sortit de la maison et leva son sceptre en direction di cheval. Dans un ultime hennissement, la bête tenta d'échapper à la magie de son agresseur en se cabrant violemment et en faisant tomber sa cavalière, avant de partir lui aussi dans les flammes de la mort. La mère voulut partir, sa fille enveloppée dans des draps blancs et dans ses bras, en courant dans la forêt. Le sceptre brilla avec une nouvelle intensité, clouant la jeune femme au sol. Celle-ci poussait des hurlements, des cris d'agonie et de supplication. Sans y prêter la moindre attention, le prêcheur marcha lentement vers l'enfant à terre et la prit dans ses bras. La jeune femme tourna la tête vers lui, le visage baigné de larmes de sang, levant une main implorant la clémence vers lui. Dans un sourire mauvais, le prêcheur leva son sceptre au-dessus d'elle. Elle s'éleva dans les airs, commandée par la puissance magique du prêtre, puis fut repoussée avec une violence inhumaine à l'intérieur de la maison. Le mage n'ayant pas encore fait quoique ce soit leva à son tour son sceptre vers la maison, laissant la lumière blanche de sa magie agir dans la pierre de son bâton. Toutes les fenêtres se fermèrent, ainsi que les portes, empêchant la jeune femme de sortir, prisonnière de son propre domicile. Celle-ci martela les carreaux de ses poings, en regardant les trois prêcheurs. Ceux-ci la considérèrent avec répugnance et celui qui tenait le bébé dans ses bras acheva :

"Les impies doivent périr dans les flammes de l'insolence dont ils sont maîtres. L'Imaginati deviendra alors l'ultime puissance souveraine de ce monde, pliant hommes et femmes à ses pouvoirs divins, à la religion des Faënaris ! Elle sera l'ultime prêtresse de notre culte !"

Les trois sceptres brillèrent en même temps, et la maison trembla avant de s'embraser à son tour, laissant s'échapper dans le ciel autrefois si paisible une fumée noire, celle de la mort. Au milieu de ces flammes, la mère vit les prêcheurs s'évaporer dans une lumière blanche avec sa fille. La dernière chose qu'elle put voir avant que la force des prêtres ne dévore son corps et son logis...

Aujourd'hui, Aëlya est devenue exactement ce que les prêcheurs ont fait d'elle. Leur éducation a porté les fruits qu'ils espéraient tant récolter. La plus émérite des combattantes et combattants de ce monde, elle se bat à l'épée avec une dextérité surprenante. Pas forcément insurmontable, même si jusque là personne n'a réussi à la défaire. Ses dons de Nymphe et son pouvoir d'Imagination font d'elle une magicienne aux dons inégalés dans tout Faënaris, pliant à sa volonté quiconque oserait s'opposer à la toute puissance des Faënarii. Vénérée par les prêtres et les fidèles, aucune personne de la population ne l'a vue de ses propres yeux. Seuls les grands prêcheurs ont un contact direct avec elle, ce qui entretient la puissance implicite de l'Imaginati. Sous ce manteau créé par les prêcheurs, où est donc passée l'émissaire des Faënarii ?

Répartition des pps (30 pps + 50 selon le rang 7) :

5 pour Aymeric
10 pour Aaron
et 65 pour Aëlya !